Gaz de schiste
Contrairement au gaz conventionnel, qui est retenu, de façon concentrée, dans une « poche » sous une couche imperméable, le gaz de schiste est emprisonné sous forme de millions de petites bulles dans une roche très dure située entre 2500 et 4000 mètres de profondeur. Pour extraire ce gaz et huile de schiste, on envoie à très haute pression (600 bars) un liquide composé d'eau, de sable et 596 d'adjuvants chimiques très polluants, afin de créer des microfissures dans la roche, par lesquelles le gaz s'échappera et sera pompé vers la surface avec une partie du liquide de fracturation. Cette technique s'est révélée être une catastrophe écologique et sanitaire aux USA. Outre le fait qu'il faut utiliser entre 15 000 et 20 000 m2 d'eau par puits, dont 1 m2 de produits chimiques (aux Etats-Unis, un champ d'exploitation compte généralement une centaine de puits), les propriétaires américains qui ont accepté des forages se retrouvent avec des nappes phréatiques polluées, de l'eau non potable et inflammable et parfumée au méthane ou au benzène, une noria infernale de camions, sans compter les problèmes de santé publique du aussi par les émanations toxiques.
Une conférence aura lieu le vendredi 4 mai 2012 à la salle polyvalente du Sappey à 20h30
La " prairie sèche1 "du Sappey,
un biotope rustique à mettre en valeur
oeillet des charteux
Sur les hauts du lieu dit « Chez Boget », à la sortie du Chef-lieu, par delà le sentier qui monte à main gauche au-dessus du « Refuge LPO - La maison des oiseaux », on découvre des prés, qui tiennent aussi bien du biotope naturel que de la prairie d’exploitation agricole. Sur ce terrain au relief accidenté et inégal, difficile (voire impossible ?) à faucher à la machine, poussent de l’herbe haute, des massifs de genévrier, des buissons d’églantine, et apparaissent, nus, d’imposants rochers en forme d’hémicycle.