Travaux de l'église - 2014
Depuis quelques années déjà, il était envisagé de refaire le sol de l’église de notre village.
Ce projet a été financé par la commune avec l’aide de subventions et de dons privés. La pierre (marbre Botticino Anticato) est le choix qui a été retenu pour permettre à l’édifice de conserver son authenticité.
Après cette réfection faite par une entreprise qui a effectué un travail remarquable, les murs ont paru bien endommagés. Alors, une équipe dynamique et motivée de bénévoles a décidé de repeindre les murs, restaurer, nettoyer les statues, les tableaux du chemin de croix et tous les objets bien ternis par les années. Les bancs ont été consolidés et remis en état, grâce à l’aide d’un professionnel bénévole secondé par des « petites mains » bien disposées à participer à cette tâche.
Il y a eu un élan de solidarité d’une dizaine de personnes, qui pendant plusieurs semaines ont travaillé à la rénovation de ce monument. Des liens d’entraide et d’amitié se sont renforcés entre les jeunes et les moins jeunes qui, par leur présence et leur enthousiasme, ont tous attesté de l’intérêt qu’ils portaient à cette réalisation.
Croyants ou non, pratiquants ou non, tous ont participé à ce chantier d’une grande ampleur, dans un but à la fois cultuel et culturel.
Notre église a subi bien des vicissitudes. Consacrée en 1845, elle a été ravagée par un incendie en 1894. En 1975, gravement endommagée par une violente tempête de grêle, la décision collective de la conserver dans sa configuration existante s’est traduite par d’importants travaux concernant la toiture, le clocher, les voûtes et les façades. En 1979, une grande opération de ravalement intérieur a été initiée sous l’égide de la paroisse. En 2008, la chaire (menacée de disparition, mais sauvée par la volonté de quelques uns et un ébéniste de talent), ainsi qu’un ambon, sont venus s’ajouter à l’ensemble et lui donner plus de chaleur.
Malgré tous ces aléas, elle est aujourd’hui un élément de notre patrimoine, destiné au culte, mais qui aussi participe de notre identité. Nos églises campagnardes sont les lieux de notre mémoire collective. Il convient de les préserver.
Martine Dusonchet